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Brésil : décès humain dû à la rage 11-10-2024 (mise à jour: 11-10-2024)

Selon le ministère de la santé de l'État de Sesapi, un homme de 56 ans est mort de la rage après avoir été mordu par un ouistiti dans la zone rurale de Piripiri, à 166 km au nord de Teresina, et n'a apparemment pas reçu de PEP. Les derniers cas de rage humaine dans cet État remontent à plus de 10 ans.

(Source : Via ProMed, 03.09.2024, OFSP, 27.01.2021)

Conséquences pour le voyageur: La vaccination pré-expositionnelle contre la rage (PrEP) est particulièrement recommandée pour les touristes présentant un risque individuel élevé (voyages en deux-roues, dans des régions isolées, séjours de longue durée, jeunes enfants, spéléologues, contact avec des chauves-souris, etc. Toute blessure causée par un animal suspect de rage doit être nettoyée et traitée le plus rapidement possible. Laver les blessures pendant 15 minutes avec du savon et de l'eau. Si possible, désinfecter avec un désinfectant virucide. Ensuite, pour les personnes non vaccinées auparavant (< 2 doses), une PEP antirabique (pour les cat. II et III, y compris les IGH) doit être effectuée immédiatement. L'immunoglobuline humaine de rage (RIG) n'est cependant pas disponible à tout moment dans de nombreux pays d'Amérique, d'Afrique et d'Asie. Pour les personnes déjà vaccinées contre la rage (≥ 2 doses), seules deux doses de vaccin sont encore nécessaires aux jours 0 et 3 lors d'une PEP, mais plus de hRIG. Un contrôle du titre d'anticorps doit être effectué au jour 14.

Destinations: Brésil

Maladie: Rage

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